En cours de rédaction à intégrer la collection Enquête infusions de plantes déconseillées après cancer du sein hormodépendant
Le sujet de l’enquête « Quelles sont les infusions de plantes déconseillées après cancer du sein hormono-dépendant ? »
Synthèse de l’enquête (ce qui semble avéré)
Les plantes formellement déconseillées
- Le soja
Le soja, riche en phytoœstrogènes est à éviter par principe de précaution, il est en effet difficile de se faire une idée en raison de la disparité des informations.
Il convient de faire la différence entre le soja alimentaire et issus de compléments alimentaires ou d’extraits de plantes.
Ces derniers pourraient diminuer l’efficacité des traitements et booster la tumeur. - La sauge, comme le soja possède des propriétés œstrogènes-like et est à éviter en cas de cancer hormono-dépendant.
- Le thé vert, pourtant recommandé en prévention, n’est pas indiqué en cas de chimiothérapie.
En effet il contient des antioxydants et peut à ce titre diminuer les effets de la chimiothérapie.
Il existe aussi de nombreux avis divergents en ce qui concerne les antioxydants.
Certains expliquent que les antioxydants peuvent réduire l’action de certains traitements basés sur l’oxydation.
D’autres pensent que l’action des antioxydants, judicieusement dosés pourraient réduire les effets secondaires et renforcer l’efficacité des traitements médicaux.
La prudence veut que la consommation de thé vert ainsi que tout autre antioxydant soit réservée aux périodes hors traitements. - Le pamplemousse, bien que possédant de nombreuses vertus, contient des substances qui ont la propriété d’inhiber l’enzyme cytochrome P450.
Le rôle du cytochrome P450 est de participer à la détoxification de l’organisme.
En cas de prises répétées de pamplemousse, le cytochrome P450 est inhibé, et les toxines issues de nombreux médicaments, dont les traitements anti-cancéreux, s’accumulent dans l’organisme pouvant provoquer des effets indésirables. - Le millepertuis, plante utilisée en cas de dépression légère à modérée, interfère avec de nombreux médicaments dont les traitements anticancéreux et peut diminuer l’efficacité des traitements.
- Le ginkgo biloba, plante fluidifiante et protectrice du système nerveux peut augmenter l’effet toxique des traitements et susciter des problèmes hémorragiques, de même que la vigne rouge, le petit houx et le mélilot.
- Le panax ginseng doit être éviter en raison de ses propriétés œstrogène-like, il peut stimuler la croissance des tumeurs des cancers hormonaux.
- La gelée royale, malgré des bienfaits reconnus depuis l’antiquité, est à éviter en cas de cancer hormonal, car elle contient des hormones et des facteurs de croissance.
Les huiles essentielles
Il convient d’être extrêmement prudent quant à l’utilisation des huiles essentielles qui peuvent être très toxiques, et de demander conseil à un praticien compétent avant toute utilisation.
La sauge qu’elle soit sclarée ou officinale est à proscrire ainsi que les huiles essentielles de fenouil, anis vert ou étoilé, cajeput, niaouli, raventsare. (Liste non exhaustive).